Bas-quartier de la Palissade.

Le Ratling pansexuel suit le groupe de loin, armant son sniper-silencieux.

Le Commissaire glisse la main à son bolter après avoir entendu le Caporal, il avait raison.

Le silence devient plus pesant, les pas des hommes plus lourds. La tension monte. Le petit reprend.

- Vous doutez de notre bonne foi, caporal ?

Le chef des Rétributors désigne une porte, qu'il pousse ensuite.

- C'est offensant. On vous a envoyé retrouver les quatre gardes perdus ?

Le presque nain éclaire l'intérieur de la salle avec sa lampe torche : dans une mare de sang, gît quatre cadavres au visage dur et sale, complètement nus.

- Les voici, caporal.

Une nouvelle fois de façon presque théâtrale, des Ashleens surgissent de parts et d'autres des passerelles, fusils mitrailleurs levés.

- POUR L'IMPERIUM !

Syn, déjà suspicieux, s'attendait presque exactement à cette scène. Il tire une balle dans la tête de celui qui était derrière lui, à bout portant. Puis embroche de son épée celui qui était devant lui. Il entre dans la cellule en s'en servant de bouclier.

Friedrich dégaine son épée et son bolter, il tentera d'Abattre l'un des hommes restant derrière et d'enfoncer son épée dans le torse de l'homme devant lui, pour charger en direction de la cellule.

- POUR L'IMPERIUM !

Vinga tente de vider son chargeur sur les personnes de la passerelle.
L'idée est de faire croire que l'attaque ne vient pas de derrière. Chose qui aurait été évidente si il avait attaqué les personnes piles devant lui.

Syn, tel Aragorn, embroche un garde et déchire un autre avant de s'enfoncer dans la cellule. Imité ensuite par le commissaire, mais, il eu tort de s'attaquer aux deux gardes de derrière, déjà en alerte et le fusil levé. Par réflexe, ils ouvrent le feu lorsqu'il tente de lever son pistolet bolter. La Foi ne protège pas des balles, et ses dernières à têtes creuses, ont tôt fait d'emporter avec elles l'avant-bras de l'officier, qui s'écroule de douleur.

Friedrich hurle de douleur, il s'écroule au sol et tente stopper le saignement de sa main en essayant de se diriger vers la cellule.

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! MAUDIT CHIEN ! MON BRAS !

Syn lève instantanément son pistolet laser lorsqu'il voit le commissaire s'écrouler. Il vise les deux tour à tour, cherchant à les éliminer d'une balle dans la tête chacun.

Les deux faux Rétributors restant ont tôt fait de refermer la porte de la cellule, cloisonnant le caporal avant que le commissaire ne rentre.
Le Ratling isolé, lui, ajuste froidement un des Ashleen en hauteur, mais alerte les autres par la même occasion.

Syn tire donc deux balles dans la porte blindée qui se referme devant lui. Ne sachant plus quoi faire,
il se jette sur les cadavres pour les fouiller et trouver quoi que ce soit qui pourrait lui être utile. Le commissaire avait besoin d'aide, et vite !

Friedrich regarde les deux Ashleen, fermé la porte, il se lève péniblement, son épée en main gauche avant de dire d'une voix faible mais déterminé.

- Au moins je mourrais comme un soldat de l'Imperium. Faites ce que vous avez à faire vermine. Je ne crains pas la mort, car je sais que ma place est aux côté de l'Empereur-Dieu.

- C'est rare un commissaire, c'est précieux. Il nous offrira beaucoup pour ton spectacle.

Le Rétributor ayant parlé éclate d'un rire glaçant, inhumain. Les deux se jettent ensuite sur Friedrich pour l'immobiliser.

Le Commissaire tente de mettre des coup de son épée en direction des deux mécréant, mais ils se sent de plus en plus faible et il se fait facilement maîtriser et immobiliser sans le moindre soucis.

-VERMINES ! VOUS PAYEREZ POUR VOS ACTES, VOUS BRÛLEREZ TOUS !

Le Ratling sait reconnaitre un combat perdu d'avance, il recule pour aller vers le passage qu'il n'avait pas encore emprunté, discrètement.

Les deux Rétributors entraîneront Friedrich dans les ténèbres des tunnels, tandis que les Ashleens laisseront le Ratling s'enfuir, ne sachant pas d'où provenait le tir.
D'autres viendront encercler la cellule du caporal.

Le caporal dans la cellule a toujours ses armes en main. Dévoué, il ne se laissera pas faire et ne deviendra pas un simple prisonnier.